
Hum, à vrai dire, je déteste me mettre en avant. Je prends sur moi pour créer ce site, et en particulier rédiger cette page, parce que cette activité de psychopraticienne me tient vraiment à cœur. Introverti·es de tout poil, vous et moi, on devrait bien s’entendre ! 😉
Donc, qui suis-je ? Alors, vous voyez le schéma « années de boulot éreintantes culminant éventuellement par un burn-out, puis profonde remise en question et investissement dans une activité ayant plus de sens ? ». Il est très fréquent dans le milieu du développement personnel, je m’y inscris moi aussi. Sauf que ma remise en question a peut-être eu lieu un peu plus tôt que la moyenne : j’avais 26 ans. Pourtant, ma brève expérience professionnelle initiale, un doctorat en neurosciences, partait déjà d’une réelle passion : celle de comprendre le monde, et en particulier l’esprit humain. Mais certains « détails » me démangeaient aux entournures, et après une longue phase de déni, ils ont fini par se rappeler à moi de manière particulièrement intense. S’est ensuivi un profond changement de paradigme intérieur.
Comprendre l’esprit humain reste pour moi une vraie passion. Et, contrairement à ce que l’on pourrait croire, je n’ai pas cessé de m’y adonner en quittant la science, bien au contraire. Mais ce qui me fait réellement me sentir vivante, ce sont les interactions humaines. Pas n’importe lesquelles : celles qui font profondément sens, celles où l’on « parle vrai », où l’intime a sa place. Celles où l’on s’enrichit mutuellement, où l’on s’interroge, ensemble, et où l’on devient un peu plus clairvoyants, ensemble. Celles où l’on partage des choses inestimables, parfois même au delà des mots.
Les champs de l’enseignement et de la psychothérapie me sont donc vite apparus comme une évidence pour la suite de mon parcours. Pour moi, il s’agit du même élan, d’ailleurs : accompagner au plus près, au plus juste, dans le déploiement de soi.